Rencontre avec Muriel Executive MBA Cuisine et Entrepreneuriat
Muriel Bacher 48 ans et un nouveau départ
Gérante de sa créperie "Côté Bocage", à Caen.
Qu’est ce qui vous a menée à envisager une reconversion ?
Salariée depuis 20 ans dans divers groupes industriels de la région Parisienne, l’occasion s’est présentée en 2013 de tout changer, suite à un plan de départ mis en place dans ma société.
Mon premier projet était la reprise d’un petit hôtel avec mon conjoint. C’est pourquoi j’ai fait un MBA Tourisme et Hôtellerie à l’ESG qui m’a donné les bases du métier et du contexte actuel. Il m’a aussi ouvert les yeux sur la difficulté de reprendre un hôtel et des sommes à disposer, que je n’avais pas.
Puis mon choix s’est naturellement tourné vers la restauration qui a toujours été une de mes passions et qui nous permettait avec mon conjoint de partager les produits du terroir normand. La Normandie était depuis des années notre terrain de prédilection et conscients de ne pas être des cuisiniers professionnels, l’activité de crêperie nous permettait de combiner une cuisine simple avec des produits de qualité dans un cadre chaleureux avec un bon rapport qualité prix.
Après une expérience en restauration, j’ai donc décidé de faire l’Executive MBA Cuisine et Entrepreneuriat créé par l’ESG.
Que vous a apporté cette formation ? Les freins qu’elle a permis de lever ?
Le métier de restaurateur est aujourd’hui très complexe, il faut à la fois savoir produire, acheter, manager, gérer, communiquer, et ce MBA m’a apporté un cadre ainsi que toutes les informations nécessaires pour ouvrir notre restaurant dans les meilleurs délais et les meilleures conditions.
De plus, aux regards des organismes extérieurs, il apporte la crédibilité dont on a besoin lors d’une reconversion professionnelle.
Qu’avez-vous le plus apprécié dans la formation ?
Ciblé uniquement sur la restauration, ce MBA était parfait pour concrétiser notre projet de crêperie en Normandie. Entouré de professionnels et étant un petit groupe, on va à l’essentiel tout en abordant les sujets indispensables à la création de société. Le fait de réaliser mon étude marketing, de monter mon business plan étape par étape et de connaitre la cuisine professionnelle a été indispensable pour l’obtention du prêt bancaire et pour l’aboutissement du projet. J’ai particulièrement apprécié la disponibilité de certains enseignants même après la formation, on se sent moins seule.
Son conjoint, Olivier :
« Cela m’a rassuré de savoir que Muriel suivait cette formation, n’étant pas moi-même du secteur. Ce métier ne s’improvise pas, il faut savoir tout faire et avoir un maximum de connaissances sur tous les domaines. C’est compliqué et sans bases solides, ni supports, cela nous aurait pris beaucoup plus de temps de nous reconvertir».